« Moi, depuis tout petit, j’aime les questions et les chemins qui mènent aux réponses. Parfois d’ailleurs, je finis par ne connaître que le chemin, mais ce n’est pas si grave : j’ai déjà avancé. » Philippe Claudel in Le rapport de Brodeck

Un nombre croissant d’êtres humains ne tiennent plus qu’à un trop mince fil car crise et précarité, intégrismes et racisme,… j’en passe et des plus graves ! Et le progrès aidant, nos outils de communication n’ont plus besoin de fil. Les récentes actualités nous ont informés moult violentes coupures de fil de vies. Et des discours ou écrits de grands responsables nous étalent l’absence de fil dans leur pensée et dans leurs actions. Trop de déficiences de fil !
L’adage dit pourtant : « en avril, ne te découvre pas d’un fil ».
Alors s’il était révéré, ce bon sens serait peut-être salutaire ? Et pas seulement pour échapper à l’éventuel froid hivernal qui persisterait en ce début de printemps ! Nous aurions bien besoin d’un peu plus de bons sens et d’un fil d’Ariane…
En revanche, il est réconfortant de constater le grand fil reliant les 30 années du Salon du Livre Jeunesse de Beaugency. Beau week-end en perspective ! Il sera également poignant d’entendre, au Puis-Manu, Gaël Baron dérouler le fil palpitant du texte de Bernard-Marie Koltès, La Nuit juste avant les forêts. Et puis fin mai avec les lycéens puis en juin lors des Jours fous !, nous déroulerons le fil des présentations de fin d’année auxquelles nous vous espérons nombreux ainsi que lors de la balade proposée par les Scribimateurs et Dirliramateurs, en plein nature, au fil de l’eau…

Ch. Sterne
avril 2015